En 2002, J.Huguenin a sorti un article dans la revue fourrages intitulé « Comment contrôler la dégradation des prairies guyanaises due aux adventices ? »
Cet article a toujours toute sa valeur 20 ans après. Les données analysées étaient issues de 80 stations, dans 51 parcelles de 11 exploitations avec une analyse des pratiques des éleveurs. La collecte des données s’était étalée sur deux années.
L’article que vous trouverez joint à cette actualité mettait en évidence :
« Des pratiques qui favorisent la protection des prairies :
- les prairies installées en Brachiaria humidicola (graminée à stolons),
- l’association Brachiaria humidicola – Desmodium ovalifolium,
- les mises en pâtures tardives des nouvelles prairies (> 9 mois),
- les chargements annuels supérieurs à 600 kg poids vif/ha/an,
- les pâtures à charges instantanées stables et en rotation régulière,
- les apports annuels de P supérieurs à 80 kg P/ha, notamment par phosphate naturel.
Des pratiques qui contribuent à fragiliser la végétation des prairies :
- les couverts fourragers basés sur Brachiaria decumbens (graminée plus tallante, dressée),
- Digitaria swazilandensis sous-fertilisée en azote,
- les mises en pâtures précoces des nouvelles prairies ( avant 6 mois),
- les chargements annuels trop bas (< à 600 kg poids vif/ha/an),
- le rabattage mécanique de la végétation,
- les pâtures irrégulières en chargement instantané, en rotation, en temps de passage. »
« Implantation et mise en production, diversité prairiale, amendement de fond, pâturage tournant et adapté en chargements instantané et annuel sont les éléments clés de la conduite des prairies comme partout. »
Découvrez l’intégralité de l’article sur le site internet de l’Association Francophone pour les Prairies et les Fourrages.
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